Il est également
possible d’évoluer vers une note qui ne résulte plus d’un barème relatif à
chaque question d’un exercice, mais qui est attribuée à partir de la réussite à
certaines compétences bien répertoriées.
Exemple :
(Brevet 2010, Métropole, activités numériques, Exercice 1) On
considère le programme de calcul ci-après :
|
Supposons que l’exercice soit noté sur 5 points ; il est possible d’envisager un barème traditionnel, comme par exemple :
1 point pour 1)a), | |
1 point pour 1)b), | |
1 point pour 2), | |
2 points pour 3. |
Il est aussi possible de recenser les compétences qui nous intéressent, et d’affecter des « crédits » à chacune d’entre elles. Par exemple :
|
On peut alors décider du barème suivant :
moins de 5 crédits : 0 point ; | |
entre 5 et 8 crédits : 1 point ; | |
entre 8 et 12 crédits : 2 points ; | |
entre 13 et 17 crédits : 3 points ; | |
entre 18 et 22 crédits : 4 points ; | |
23 crédits et plus : 5 points. |
Avec cette façon de noter, on observe que l’on peut obtenir le maximum des points sans être capable d’utiliser le calcul algébrique. De façon générale, il n’est pas nécessaire de réussir parfaitement toutes les questions d’un exercice pour obtenir le maximum des points, et il n’est pas nécessaire de discriminer dans une évaluation les bons élèves des très bons. Nous sommes en effet dans une logique de contrôle continu (ou une logique d’examen), qui n’est pas celle d’un concours : on n’a pas besoin de classer les élèves. Il faut accepter cette disposition qui peut sembler choquante à certains, tellement notre façon d’évaluer est imprégnée d’une culture de concours.
« Le difficile n’est pas de sortir de l’X, mais de sortir de l’ordinaire. »
Charles de Gaulle